Le béhaviorisme, appelé « psychologie du comportement » se présente comme une étude objective de l’homme. 3 : La loi de l’effet : bien après que Thorndike ait mis en lumière l’apprentissage par essais/erreurs (l’association), il énonce après de nombreuses expériences la loi de l’effet (l’effet de l’action sur le résultat). La réponse inconditionnelle (R.I.) est un réflexe qui se produit naturellement et sans apprentissage. Afin qu'un conditionnement opérant soit efficace, l’organisme conditionné doit savoir exactement quel comportement est renforcé ou puni. D'abord, le chat met un certain temps avant de réussir à sortir de la boîte. Le béhaviorisme… Ce cher béhaviorisme est tiré des théories du comportement (behavior). Pour réaliser cet ambitieux projet, les psychologues behavioristes doivent parvenir à prédire et contrôler les comportements. Béhaviorisme/Qu'est ce que le béhaviorisme et le conditionnement?/Analyse Vidéo - Florian Ribon, Béhaviorisme/Qu'est ce que le béhaviorisme et le conditionnement?/Grille Léonard, Béhaviorisme/conditionnement opérant de Skinner, Béhaviorisme/l'apprentissage par essai et erreur d'Edward Lee Thorndike, Béhaviorisme/l'apprentissage par essai et erreur d'Edward Lee Thorndike/Analyse de la vidéo par Kim Le, Béhaviorisme/l'apprentissage par essai et erreur d'Edward Lee Thorndike/Analyse vidéographie ALS, http://edutechwiki.unige.ch/fmediawiki/index.php?title=Béhaviorisme&oldid=133025, Delivery of a pleasant or appetitive stimulus following a behavioral response, Increase the frequency of the behavioral response, If studying is followed by a high grade on an exam, then the incidence of studying before exams will increase, Removal of an unpleasant or aversive simulus following a behavioral response, If leaving a study area removes you from a noisy classmate, then the time you spend away from the study area will increase, Delivery of an unpleasant or aversive stimulus following a behavioral response, Decrease the frequency of the behavioral response, If your professor embarrasses you for asking a question in class, then the likelihood you will ask questions in class will decrease, Negative punishment ("omission training"), Removal of a pleasant or appetitive stimulus following a behavioral response. Thorndike a été le premier à formaliser l’apprentissage associatif : ses expériences avec des chats, placés dans des boîtes « à problèmes » (dont l’ouverture est liée à un mécanisme caché à manœuvrer – comme un levier sur le plancher, ou une ficelle au plafond), tendent à démontrer qu’au fur et à mesure des essais infructueux, les erreurs diminuent. Tous droits réservés. Les items de la fin de la liste sont également plus accessibles au rappel que les items du milieu (effet de récence). Mais il s’agit avant tout de machines d’auto-évaluation et non de support de connaissances au sens où nous l’entendons habituellement. Le béhaviorisme Le béhaviorisme s’appuie principalement sur l’exposé magistral, la pratique répétée (drill and practice) afin d’augmenter la rétention des savoir et savoir-faire, et le renforcement pour motiver l’élève. Dans ce cas, ils punissent le bon comportement : venir après l’appel. Comme le toutou de Pavlov adopte des réactions automatiques quand on l’a entraîné en actionnant des stimuli chez lui, l’humain doit pouvoir acquérir des comportements par le même procédé. Pour une liste des variétés, voir ROBACK (1964), p. 535-538, et SULLIVAN (1973). Renforçateur secondaire : le renforçateur dépend d'un apprentissage réalisé au préalable. On parle alors de conditionnement répondant. 5 : Tabula rasa : Watson exprime le concept philosophique épistémologique selon lequel l’esprit humain naîtrait vierge et serait par la suite, par l’exercice et l’expérience, progressivement marqué, formé, impressionné comme pourrait l’être une pellicule ou une plaque de cire mole. Ainsi, il lui apparaît normal que l’étude du comportement animal sert à comprendre celui de l’homme. Les avantages L'auteur : Olivier Legrand La transmission Le béhaviorisme Le cognitivisme Le constructivisme Le Socio-constructivisme Les circonstances dans lesquelles le comportement survient. Description Le néo-béhaviorisme, ou béhaviorisme moderne, succède au béhaviorisme en proposant que le sujet prenne une part active dans son apprentissage. Il a fourni un vocabulaire de base, il a fait la part des théories, il a proposé un S.I. Si on le gifle s’il ne répond pas à cette exigence, il y a renforcement négatif. Thorndike considérait également l’intelligence comme le reflet du nombre de connexions neuronales dont disposait une personne. Puis, typiquement, il y a un ralentissement de la vitesse d'apprentissage. : Un enfant apprend à ranger sa chambre avant d’entendre ses parents se plaindre. Voir une des nombreuses vidéos que l'on peut trouver sur Youtube à ce sujet. Le béhaviorisme s'intéresse aux comportements observables. Ceci peut expliquer le développement de troubles émotionnels tels que les phobies. Réflexe, mon cher Watson ! Le chien a ainsi été « conditionné » pour réagir au son de la cloche. Ainsi, le conditionnement classique (ou conditionnement pavlovien) est la forme d'association d'un stimulus neutre avec une réponse inconditionnelle. La carte conceptuelle revient également rapidement sur le conditionnement classique, permettant ainsi de le distinguer du conditionnement opérant. Extinction : au cours d’une session, il n’y a plus de renforcement (il n'y a plus de nourriture). Stimulus neutre (S.N.). Thorndike va donc énoncer ses lois de l’apprentissage, dont les principales sont la loi de l’exercice et de l’effet : la première stipulant que la répétition d’une réponse conditionnée renforce le lien entre le stimulus et la réponse (autrement dit, plus un sujet se comporte d’une certaine façon dans une situation donnée, plus l’association entre cette situation et ce comportement sera renforcée) ; la deuxième voulant qu’une réponse suivie d’un stimulus agréable sera renforcée alors que celle suivie d’un stimulus désagréable diminuera (si la nourriture pour le chat est particulièrement alléchante, les chances de sortie sont plus grandes). Aristote (ca. Dans l’expérience, le volontaire obéit à des ordres simples, il pense torturer ou tuer Bob avec les chocs électriques, uniquement dans le but de faire correctement le travail qui lui a été demandé. Le béhaviorisme est une méthode psychologique fondée sur l’observation objective. Ex : La salivation qui survient lorsque le chien entend le son de la cloche, après apprentissage. Brighton: Harvester Press. La figure ci-dessus montre à quel âge (en heures) le caneton apprend à suivre l'objet (qui est supposé représenter sa mère). Ces conceptions furent reprises et développées par Watson… est la réaction apprise – manifestation du réflexe suite à la présentation d’un stimulus conditionnel. Les premières esquisses de ce courant sont apparues avec les travaux d'Edward Thorndike. Résultat : la punition réduit le comportement cible (appuyer sur le levier), néanmoins il y a une récupération spontanée. à une expérience déplaisante, généralement la nausée (R.I.). En d’autres termes, si la connexion « situation–réponse » est suivie d’un état de satisfaction (donc la récompense) le comportement appris à plus de chance d’être reproduit. Le terme « béhaviorisme » a été créé par Watson en 1913. Car il est persuadé encore une fois que sa réponse doit . La méthode était la suivante : Watson présentait le rat au petit Albert, et à chaque fois qu’il le touche, l’expert produit un son violent, effrayant l’enfant en frappant une barre métallique avec un marteau. L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. La vie de ce fameux psychologue américain est très intéressante et permet également de voir pourquoi il s’est lancé dans la science de l’étude du comportement (béhaviorisme). Il a ensuite étendu sa théorie à l’homme. Le hasard le guide, mais si l’expérience est reproduite plusieurs fois, le temps d’évasion est de plus en plus rapide, jusqu’à être nul à partir d’un certain nombre d’essais : l’apprentissage est alors jugé réalisé. Selon lui, le comportement humain est plutôt le fruit de l’apprentissage social et de l’imitation, que déterminé par les facteurs génétiques et innés. Il s’intéresse bientôt à la plus complexe des espèces : l’humain. 6 : Le renforcement : c’est l’événement qui maintient ou accroît la probabilité d’une réponse. [7] Habité par l’hypothèse de Charles Darwin, Thorndike mise sur la continuité des espèces entre l’homme et l’animal. Les questions apparaissent ainsi une par une ouverture dans la fenêtre. La carte est parfaitement intégrée. Elle reste une référence majeure en psychologie mais aussi dans d’autres domaines des sciences humaines et sociales. Cependant l’expérience reste insuffisante pour faire de façon efficace. Thorndike, E. (1913). Les résistances de l’individu, ses choix, ses opinions, son libre arbitre déstabilisent le conditionnement simple révélé par les expériences. = naturel. Conditionnement: association d’un rat (S.N.) La loi de l’effet est la tendance d’un animal à reproduire un comportement en conséquence des effets de ce comportement sur l’environnement et de l’impact de ses effets sur l’animal - le comportement est donc une fonction de ses conséquences. Cela signifie que, même si le chien met du temps à venir (si c'est le comportement que l'on veut renforcer), il faut lui donner sa récompense (ce qui renforcera son comportement). Enfin, le temps que le chat met pour sortir se stabilise. C'est un conditionnement très rapide : deux présentations de la nourriture appariées à la nausée suffisent[2]. Pavlov, I.P. Ex: Le choc électrique. [6] Avant Ebbinghaus, la mémoire était étudiée via l’apprentissage de textes communs, non interchangeables. La personne ne sait pas qu’elle n’a pas la capacité à comprendre et faire. Ajouter une nouvelle production (MAX par promotion = 2). Les attentes, les sentiments ne sont pas pris en compte dans sa théorie. Après quatre à cinq essais, il y a une stabilisation du comportement. Trois principes généraux de l'apprentissage : N.B. Des adaptations à la durée chez l’animal à la créativité, de la psychopharmacologie expérimentale au comportement verbal, quel peut être le fil conducteur ? Signature Les connaissances, la personnalité et les comportements sont le résultat de ce que notre environnement nous fait vivre. Figure 5. • La base des conduites humaines est le conditionnement, c’est-à-dire l’apprentissage par association entre un stimulus et une réponse. l’on étudie. Certains d'entre eux, en particulier les articles de revues, requièrent soit d'être connecté sur le réseau de l'unige, soit d'installer le VPN qui vous permet d'accéder au réseau de l'unige depuis votre machine. Vous pouvez en apprendre plus sur sa théorie dans notre post: "B. F. Skinner: la vie et le travail d'un comportementaliste radical" Les meilleures citations de B. F. Skinner Editorial team. Sur la base de ses nombreuses expériences (surtout avec des pigeons et des rats), Skinner a systématisé la façon dont le comportement est contrôlé par l’environnement selon la « loi de l’effet ». L’expérience consistait à exposer des enfants à des scènes dans lesquelles des adultes se comportaient de manière agressive envers une poupée puis à mesurer si les enfants imiteraient spontanément ces comportements lorsqu’eux-mêmes seraient en présence de la poupée. Par hasard, il trébuche sur le levier, la porte de la cage s’ouvre et le chat accède à la nourriture. Les travaux de Pavlov pointeront également le phénomène d’extinction, lorsque le stimulus neutre « à la longue » ne parvient plus à faire saliver le chien, ou effrayer l’enfant, et le possible conditionnement en chaîne, associant un stimulus conditionnel, un second, un troisième…, [5] Hermann Ebbinghaus : La mémoire. Plus finement, il cerne l’activité intellectuelle qui s’attache aux corrélations entre les stimuli extérieurs et les comportements[2] observables. Pour qu’il y ait apprentissage, il faut, à chaque essai, fournir des indications précises sur le résultat de son comportement : trop long, trop court… On voit ici apparaître la notion de feed-back qui constituera une composante essentielle de l’approche de Skinner. Lorsque j’étais tout jeune enfant, je voyais des musiciens jouer : je m’imaginais moi-même pouvoir jouer sans problème, j’étais bien entendu incompétent, mais je ne le savais pas. Ainsi, si dans le conditionnement classique un stimulus entraîne une réponse, dans le conditionnement opérant, on renforce une réponse par la manipulation des contingences. Une dernière section présente le cadre à partir duquel sont analysées les pratiques et conceptions d’enseignants : le béhaviorisme social et le néocons- Elle se centre sur l’étude des activités mentales, principalement sur les représentations. 158-177. Thorndike a nommé ce processus d'apprentissage le "conditionnement instrumental" parce que le comportement avait un caractère instrumental dans l’accomplissement d’un but – la satisfaction (p.ex. Cette architecture a guidé bon nombre de développements en EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur), puis en e-learning : Figure 54 – Comportement initial > savoirs décomposés[12] > comportement final, Figure 3 – La décomposition d’un problème complexe, selon Thorndike. Selon lui, tout peut s'expliquer avec ce qui peut être observé dans le comportement. Skinner a développé la « Skinner box », qui est une boîte avec un fond métallique permettant d'envoyer des secousses électriques. 2. être explicative, non pour faire cesser sur un point une ignorance, ... basée sur le comportement observable, d’où l’appellation, courant comportementaliste ou psychologie comportementaliste. En conduite ou en pilotage d’engins, par exemple, l’apprentissage et le maintien en compétence sont emprunts de conditionnements : il faut réagir selon une procédure, ne rien en oublier, l’exécuter mécaniquement et méthodiquement. Opposition entre Cognitivisme de Noam Chomsky et Behavorisme de Skinner Behavorisme - Skinner Le béhaviorisme est réductionniste en ce qu'il exprime tout apprentissage selon le modèle stimulus (conditions extérieures)-réponse (comportement). Il propose aussi des étapes pour le processus d’extinction d’un comportement. À tel point qu’un nouveau paradigme se met en place, concurrent de la notion classique d’esprit, celui de disposition et de comportement. Ainsi, l’efficacité liée au fait de donner de la nourriture comme récompense pour augmenter la probabilité d'apparition d’un comportement dépend de la durée de la privation de nourriture. Pavlov (1898) a étudié les réflexes tels que la salivation au cours de ses recherches dans le domaine de la physiologie de la digestion. Cette recherche consistera d’une biographie, … Ce type de comportement est aujourd'hui connu sous le nom de « conditionnement classique ». De prime abord, cette approche de la compréhension du comportement humain voulait substituer la description et la compréhension de la conscience à la prédiction et au contrôle du comportement. Watson va vérifie… Les behaviorismes adoptent une attitude empiriste selon laquelle l’explication de nos comportements doit être fondée sur l’expérience et sur l’observation, car l’expérience sensible – c’est-à-dire ressentie – est considérée comme le réel. Les opérants sont des comportements émis (produits spontanément) plutôt que générés par l’environnement. À la quatrième étape (inconscience compétence), l’apprenant atteint un stade où la compétence est complètement installée et ne nécessite plus d’accompagnement. En réaction aux pratiques introspectives, il affirme que la psychologie ne doit pas être la science de la vie mentale, mais la science du comportement (behavior en anglais). Skinner, tirera des applications pédagogiques de ses théories. On assiste alors au « tournant cognitif » en psychologie avec le passage du béhaviorisme – un courant de la psychologie qui juge impossible l’accès aux états mentaux, et par conséquent leur explication scientifique, et qui prône l’ … Néanmoins, il réussit à activer le mécanisme de façon aléatoire. Plus tard, l’empreinte n’est plus possible à cause du développement de la peur. John Broadus WATSON (1878-1958) a lui aussi impulsé la fondation du béhaviorisme. Le béhaviorisme est apparu en réaction aux approches dites mentalistes qui voyant dans le mental la cause de toute action défendait l’introspection en tant que méthode d’accès à la compréhension de l’esprit. L'exposé est limpide, très bien structuré. Le webmagazine EVE a enquêté sur cette branche des sciences humaines et sociales : son histoire, son influence, ses applications, ses controverses… Signature Les connaissances, la personnalité et les comportements sont le résultat de ce que notre environnement nous fait vivre. Cette carte conceptuelle est expliquée dans cette vidéo(par Brigitte Steiner). Il définit également la courbe d’apprentissage : celui-ci s’améliore avec les répétitions, d’abord rapidement puis plus lentement jusqu’à la maîtrise de la liste. Le terme de « behaviorisme » apparait la première fois sous la plume de John B. Watson, un universitaire conduisant des travaux sur les animaux. expérience avec la salivation du chien de Pavlov). Cette réponse conditionnelle est stabilisée après quatre à six répétitions. Rappel: les termes « agréable » et « aversif » dépassent les concepts utilisés selon la perspective du behaviorisme classique. Il compare ainsi son résultat à la réponse fournie et, si elle est juste, il actionne un levier qui, par perforation de la feuille de programmation, enregistre les bonnes réponses. L’expérience forme le comportement (il y a des comportements innés, mais la plupart des réactions des êtres humains sont acquises). (1999).Psychologie de l'éducation. Ivan Pavlov est le père du mouvement béhavioriste, grâce à ses expériences sur les chiens dont la salivation n'est pas exclusivement causée par la présence de nourriture, mais également par un bruit annonçant l'arrivée de la nourriture (pour autant que celui-ci ait été associé à la nourriture au préalable). béhaviorisme est, comme chacun sait, l’étude du comportement. Il rejette toutes les analyses qui font appel à l’intuition pour s’en tenir à une observation... 1068 Mots | 5 Pages Lire le document complet Paris : PUF. Aujourd’hui il sera sujet de John Broadus Watson qui est le fondateur du béhaviorisme, qui a beaucoup été influencé par les recherches ainsi que l’idée de départ de Sigmund Freud. Il faut juste définir la réaction voulue pour une cause donnée. http://www.podcastscience.fm/dossiers/2012/11/20/psychologie-clinique-carl-rogers-1902-1987-et-lapproche-centree-sur-la-personne/, Dans l’organisation pédagogique, si on opère de telle sorte qu’il faille prouver la maîtrise de chaque strate avant de passer à celle qui lui est supérieure, on définit l’enseignement programmé. un rat est placé dans une boîte avec un sol grillagé (des chocs électriques peuvent être envoyés à la grille). Ex: Nourriture... On peut le comparer au stimulus inconditionnel de Pavlov (même si, dans ce cas, il intervient après le comportement). Cet article avait pour titre la Psychologie telle qu'un béhavioriste la voit. avec un stimulus aversif – un fort bruit (S.I. Voir FRAISSE (1970) ; LITTMAN (1971) ; ESPER (1968). Il est possible de découvrir les lois d’apprentissage grâce à des expériences systématiques (aussi bien pour les animaux que pour les êtres humains). Les rats ayant subi une ablation du cortex et les animaux complètement anesthésiés peuvent encore apprendre des aversions gustatives induites par des nausées. Articles originaux: Une partie de cet article est une synthèses d'articles disponibles sur, Une partie de cet article a été créée par les auteurs de cette page. Ainsi, le formateur en donnant le bon stimulus obtient un comportement approprié chez l’individu à former… Par exemple : … -> Le rat évite ensuite d’appuyer sur un levier après avoir reçu un choc électrique. On pense aujourd’hui que lorsqu’un individu apprend par essais/erreurs (ce qui est extrêmement courant), la sélection de la réponse provient d’une activité cognitive consciente, basée sur la présence d’informations rétroactives. L'enseignant cherche à produire une modification du comportement en insistant tout particulièrement sur les stimuli et les réponses. [3] Certains, comme Carl Rogers, polémiqueront avec Skinner sur les problèmes de la liberté et du contrôle du comportement des actes humains – Psychologie clinique: Carl Rogers (1902-1987) et l’Approche Centrée sur la Personne, à écouter en podcast sur http://www.podcastscience.fm/dossiers/2012/11/20/psychologie-clinique-carl-rogers-1902-1987-et-lapproche-centree-sur-la-personne/. La très grande proportion des travaux de recherche s'appuie sur ce genre d'observations et d'analyses. En dehors de ces exemples caricaturaux, bon nombre de renforcements accompagnent la formation : félicitations, indifférences, réprimandes, punitions, encouragements… Sur cette base Skinner[16] fait apparaître la notion de « contingence de renforcement » pour désigner l’environnement qui va produire le comportement.