Avocat, né en 1914 en Sicile, transposé à Milan à la fin des années ’40, de banquier il se fait conseiller fiscal et s’occupe ensuite de vente de sociétés, ce qui lui permet de prendre le contrôle d’une banque de crédit, la Privata Finanziara En 1958, par un parent proche de la curie, il entre en contact avec Massimo Spada alors secrétaire de l’APSA et encore aujourd’hui conseiller de nombreuses sociétés, dont la Banco di Roma Spada grand bourgeois de tradition, écoute le "génie de la finance" Sindona qui lui propose de pourvoir à la vente de la Genrale Immobiliare (elle était entrée en possession de l’immeuble du Watergate à Washington et de l’Hôtel Meurisse à Paris). Partagé entre le pouvoir occulte et ses amitiés vaticanes, il devient le coordinateur, le recruteur et l’éminence grise de la P2. L’Institut a annoncé vouloir placer 55 millions d’euros au budget et conserver 14,3 millions d’euros dans les réserves de l’IOR. Rerum Novarum s’étend parallèlement sur quelques thèmes politiques - le salaire est un droit des travailleurs et non pas une marchandise ; corporatisme et ouvriérisme de droite sont les meilleures formes de défense de ces travailleurs ; l’Eglise veille à la justice et défend les pauvres. Les Echos n° 16122 du 17 Avril 1992 • page 26 L'Institut pour les œuvres de religion (IOR), dit la « banque du Vatican », est la principale institution financière du Saint-Siège. Il contrôle maintenant 140 sociétés. cas depuis longtemps... © Catholique.org 2004 - 2020 - Tous droits réservés. L’ivresse ainsi exprimée par l’Osservatore Romano dura peu. du Pape, « à des interventions caritatives du Latran : le Saint-Siège renonçait aux territoires Une décision s’impose : pour transformer son entreprise selon les critères du néo-capitalisme, il doit faire appel à des financiers laïques rompus aux techniques de la bourse et de la finance internationales. Mais qu’à cela ne tienne : l’ascension de Sindona se fait irrésistible. Une véritable jungle de noms et prête - noms - car il faut savoir qu’une ’maison pieuse’ n’entre pas dans le même registre qu’une ’pieuse maison’... Quelques exemples : le Collège ecclésiastique belge possède un grand immeuble face au palais présidentiel ; les soeurs de Notre Seigneur de Namur, deux immeubles pour un total de 43.000 m’ dans une zone centrale de la ville ; tandis que l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean détient l’entièreté de l’île sur le Tibre. Tandis que les autres opérations, souvent difficiles à individualiser, influencent de manière insidieuse l’entièrté des activités économiques et politiques italiennes. Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros). • Le deuxième est une femme, la seule appelée à faire partie de la même Cosea. Existe-t-il une façon chrétienne de faire l’amour . Erreur fatale : quand l’information commence à filtrer, politiciens et écclésiastioques s’empressent de retirer leur appui au financier. Sans oublier le système des dévolutions, par lequel sont restitués au Saint-Siège, à terme déterminé, des biens affectés à des congrégations. d’euros. Les 44 hectares proprement dits du Vatican (constitués par des appartements, les musées, les jardins, et la basilique Saint-Pierre), ainsi que 688.000 m² de terrains construits à usage administratif, plus les universités pontificales, plus les quelques 40 hectares de la villa d’été du pape à Castelgandolfo, plus encore 550 hectares d’exploitations agricoles, 200 hectares en bordures de mer et 1.200 hectares en périphérie de Rome, constituent ce que l’on appelle l’extraterritorialité du Vatican et échappent à la juridiction italienne. Mais les pratiques économiques sont souvent peu morales : et alors, afin de sauvegarder sa réputation, le Saint-Siège se voit poussé à ne révéler qu’une partie des opérations qu’il lance et à faire disparaître les autres dans ce qu’il est convenu d’appeler les ’finances secrètes’. Les mystères du scandale du Banco Ambrosiano Il découvre chez Gelli la même passion de la presse qui l’habite. Calvi, comme on le sait, est le futur président de la Banco Ambrosiano qui reprendra les affaires de Sindona. Or ces sociétés auraient été contrôlées par l’IOR de Mgr Marcinkus. De Politique avec la majuscule, oui, mais pas de politique partisane.’ Et il ajoutait, à propos des avions renifleurs : ’L’essentiel était que (cette invention) ne tombe pas aux mains des Soviétiques.’ Où l’avidité du gain rejoint l’idéologie pathologique. soit une baisse de 7,4 % par rapport à Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros). Carlo, plus tard, réussira avec l’aide d’appuis politiques bien placés à donner de lui-même et de la famille l’image d’anti-fascistes persécutés lui permettant de participer de plein droit au boom économique des années Cinquante et à la spéculation immobilière orchestrée par le Vatican. En tenant compte de l’indexation, un curé empoche aujourd’hui un peu moins de 1.000.000 de Lires, soit l’équivalent du traitement d’un employé. Banque du Vatican : scandales en série Le Monde.fr avec AFP | 24.05.2012 à 22h04 " Mis à jour le 24.05.2012 à 22h04 L'Institut pour les œuvres de religion (IOR) Le " Wall Street Journal " disait que les opérations financières du Vatican … l’origine de la fortune du Vatican. L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a enregistré un bénéfice net de 69,3 millions d’euros l’an passé, soit plus de 20 fois le bénéfice de 2013. Selon une source internationale, le Vatican est le principal destinataire de plus de 55 milliards de dollars US d’argent sale italien et se place à la huitième place des destinations utilisées à travers le monde pour le blanchiment d’argent, devant des paradis fiscaux comme les Bahamas, la Suisse, ou le Liechtenstein. Il s’inscrit dans le cadre de ses efforts de mise aux normes internationales financières. Ortolani prêtera aussi son généreux concours à Michele Sindona lors de l’affaire de la Generale Immobiliare et fréquentera Giovanni Leone, l’unique président de la République italienne obligé de démissionner pour avoir été mêlé à un scandale politicoo-financier celui de la Lockheed. Le tout, y compris le paiement direct déjà invoqué, se montant à quelque 400 millions de dollars, soit les deux tiers de ce que réclamaient les 120 créditeurs étrangers des Italiens restant sur leur faim). par les diocèses) atteint 43 millions d’euros, Ce sont des fonctionnaires des Finances (comme le général Giudice), des hommes d’affaires ex-collègues des premiers, et des prêtres (Simeone Duca, ancien collaborateur de la Congrégation Propaganda Fide et de monseigneur Paul Marcinkus, puissant prélat romain aux solides relations mondaines, et rendu celèbre pour avoir versé comme caution à sa liberté un milliard de Lires ; Francesco Quaglia, curé de Cesano (Novara), doté de moyens financiers que ne justifie pas sa modeste condition de prêtre de campagne) passés aux affaires et assurant la bienveillance de politiciens en majorité démocrateschrétiens (où l’on rencontre Sereno Freati secrétaire d’Aldo Moro et récipiendaire d’une ’mensualité’ des trafiquants destinée à financer le parti de son patron - tandis que Giulio Andreotti, alors ministre de la Défense, signa la nomination du général Giudice). Sindona tente un redressement, mais ne parvient pas à se débarrasser à temps de l’Immobiliare ni ne réussit quelques unes de ces fusions dont il a le tous malgré l’aide du Banco di Roma (ce qui vaudra à son directeur, plus tard, d’être arrêté pour complicité et occultation de preuves). Le budget Poursuivis pour fraude fiscale et exportation illégale de capitaux (réalisée à travers le IOR et la Finabank de Sindona, pour un montant évalué en 1974 à 3 millions de dollars), les deux cousins avaient déjà bénéficié d’une prescription et, qui plus est, de l’inscription au passif de leur société en faillite de l’amende de 8 milliards de Lires avec frais de justice à charge de l’Etat. Au Vatican, où l’argent ne cesse d’affluer, on ferme un oeuil sur les irrégularités commises. C’est ainsi que le Banco Ambrosiano a permis à l’IOR, la banque du Vatican, de réaliser des placements dans des paradis fiscaux. Francesca Chaouqui, consultante italo-marocaine âgée de 32 ans, a été remise en liberté du fait de sa totale "collaboration" avec les enquêteurs. La captivité des Hébreux en Egypte et leur fuite, une légende biblique sans fondement historique ? D’autre part, la gestion en propre élève à nouveau l’Eglise au rang d’entité économique indépendante, ce que la législation de 1870 voulait éviter. Dans l’optique d’un homme d’affaires, c’est un rêve ! L’Osservatore Romano et la télévision CTV. Le Vatican essaie de se débarrasser de son image de place financière peu recommandable depuis la faillite frauduleuse de la banque italienne Banco Ambrosiano, dont l'IOR était actionnaire, il y a plus de trente ans. Et, dans cette perspective, ce n’est certes pas par hasard qu’au coeur des régions les plus déshéritées et traditionnalistes de l’Italie, la domination mafieuse rencontre souvent et parfois se juxtapose à la domination des forces politiques démocrates chrétiennes, émanation directe de la hiérarchie religieuse. Ces fonds ont été destinés, sur volonté On y apprend que l'IOR a quadruplé son bénéfice net en 2012. N’ayant pas pu réunir les fonds que, vraisemblablement, il devait à la mafia, Sindona est contraint de refaire surface aux USA où il est condamné en 1980 à 25 ans de prison pour la faillite de la Franklin. Antoine Pinay, ancien président du conseil des ministres de la quatrième République française, entraîne aussi dans ces réunions le comte Alain de Villegas et maître Jean Violet, titulaire de la Légion d’Honneur et fait commandeur de l’ordre de Saint George par Paul VI. Accédez gratuitement à toutes les données de salaires au Vatican. Le salaire moyen au Vatican s'élève à nc par mois. D’ailleurs, un dicton ne disait-il pas que, du fascisme et de l’Eglise, seule l’Eglise avait quelque chance de survivre ? Son pouvoir naît de la capacité de savoir combiner l’équilibre des forces pour déterminer un effet favorable à la Démocratie chrétienne, sans jamais oublier les intérêts du Vatican. C’est aussi à cette époque que Sindona introduit Roberto Calvi auprès des cardinaux. A Palerme, il est protégé - ou surveillé ? Une clé de lecture qui restitue au ’Guépard’, le roman de Tomasi di Lampedusa, toute sa valeur prémonitoire…. Les alliances politiques ne sont certes pas oubliées : les connaissances d’Ortolani, outre Giulio Andreotti, ont nom Joseph Strauss de leader catholique bavarois qui fut reçu par Paul VI, en tant que symbole de la nouvelle alliance de la droite avec l’Eglise contre la gauche) et Stroessner, le général dictateur du Paraguay. Non pas que nous voudrions dire que le Vatican se trouve intéressé dans toutes les opérations financières à odeur d’escroquerie, mais il faut reconnaître que les mondes ecclésiastique politique et financier qui relèvent d’une même classe dirigeante en conjuguant heureusement leurs privilèges parviennent à réaliser des profits contribuant, en définitive, à la reproduction de cette même classe. L’un des intermédiaires de l’affaire est Alberto Ferrari, membre de la loge maçonnique P2 et président, entre autres, d’une société financière qui atteindra la ’notoriété’ en 1978 pour avoir servi de canal à la disparition de 17 millions de dollars, pot-de-vin officiel de l’Italie dans la conclusion d’un contrat pétrolier avec l’Arabie Saoudite. Quant à la richesse du petit Etat et du Saint-Siège, elle reste limitée. Stevens a également déclaré à la cour que la Banque du Vatican est sous le contrôle du Pape et que les registres de la Banque ne sont conservés au-delà d’une période de dix ans . Michel Sindona sera ce premier technicien. 2003. Tandis que le krach gagne, une à une, toutes les sociétés de l’empire sindonien Conseillé par Licio Gelmli le banquier se retire quelques temps à Taïwan Il est déjà trop tard : le IOR prend ses distances et refuse, brandissant la Raison d’Etat de reconnaître son implication dans les ‘aventures de Sindona’ comme dit Marcinkus (ce qui n’empêchera pas le IOR de récupérer au plus vite 5 millions de dollars dans les caisses à double fond du banquier, ignorant l’interdiction dont elles font désormais l’objet). La famille Gambino (versée dans le trafic de la drogue) lui organise aussi un faux enlèvement rocambolesque qui le conduit, sous le nom de Joseph Bonami de New York à Palerme en passant par Athènes et Vienne. La presse le porte aux nues. Leur contrat reçoit le parrainage de Sanchez Bella, décidément peu découragé, de Philippe de Weck, de Carlo. Voici quelques infos pour t'éclairer sur le Vatican ma biche: Le Vatican est le plus gros courtier du monde: Une fois que les avoirs de l’église catholique rassemblés, elle devient l’agent de change le plus redoutable du monde. Les deux sont accusés d’avoir passé des documents et fait des confidences aux deux journalistes qui sortent ce 5 novembre leurs livres dédiés à la papauté : "Via Crucis" de Gianluigi Nuzzi (Editions Chiarelettere) et "Avarizia" , signé Emiliano Fittipaldi (Editions Feltrinelli). Quand il entre en scène, à la fin des années soixante, le Vatican connaît un manque chronique de liquidité. Et concentration signifie, dans tous les cas, pouvoir. La banque du Vatican au hit parade des dix destinations les plus utilisées pour le blanchiment d’argent. 750 millions de lires de l’époque et des titres Un accord est conclu en 1969 entre Spada et Sindona avec lequel il est d’autre part entré en affaires et dont les propriétés s’étendent désormais jusqu’aux USA. Roberto Calvi, président de la première banque privée catholique italienne, est retrouvé pendu sous un pont de la Tamise, à Londres. Le diacre Laurent s’était montré prudent : il avait fait distribuer les biens aux pauvres de la ville et, du haut de son bûcher, les indiqua comme le vrai et unique trésor de la communauté. Ses premiers contacts avec Licio Gelli fondateur de la P2, remonte à 1973 : cette année-là, une agence de presse proche de la franc-maçonnerie (et dont le directeur sera plus tard assassiné) avait rendu publique un document selon lequel ’les problèmes de l’Argentine’ ne pouvaient être réglés que par l’ ’élimination’ de Oberdan Sallustro et Aurelio Peccei dirigeants de la Fiat et des Ortolani père et fils (et de fait, Sallustro fut enlevé et exécuté dans des circonstances jamais éclaircies ; Peccei fut rapatrié et, jusqu’à sa mort, ne s’occupa plus que du Club de Rome dont il avait été l’initiateur). Doit bien rester quelques subsides pour les pauvres ! pontificales auprès des nations, Ces revenus, bien entendu, ignorent les gains non déclarés des prêtres : offrandes, baptêmes, communions solennelles, mariages, funérailles, etc. Je veux savoir a combien s’eleve la fortune de la religion Catholique. L’entreprise, à la dérive, ne pouvait être sauvée même après l’intervention de Giulio Andreotti, alors ministre du Bilan. Mais tout cela, un jour, disparaîtra. Dans son réquisitoire de 1.800 pages, rédigé au terme de huit ans d’enquête, le procureur de Milan explique même que l’industriel italien avait multiplié les démarches pour faire la lumière sur les comptes de la banque. Entretemps l’idée de la ’super-banque catholique’ a continué à animer les esprits en Italie. Plusieurs centaines de millions d’euros non déclarés qui dormaient dans les caisses des différents ministères ont été découverts au Vatican , a révélé vendredi le cardinal australien George Pell. - par la famille Inzirello-Spatola (riche, outre ses revenus illicites, en solides appuis politiques), par certains éléments de la loge P2 et par une autre association maçonnique tout aussi "couverte" que la première. Banque du Vatican : comment le pape fut mêlé au plus grand scandale financier de l'après-guerre. En 2002, le déficit consolidé du Vatican s'éleve à 13,5 millions d'euros pour 216 millions d'euros de recette… Au contraire, l’opposition est sempiternellement obligée à prendre position, donc à brûler ses ressources. Sans oublier non plus les dépenses folles du cardinal Tarcisio Bertone, ex-secrétaire d’Etat, licencié en 2014 par François, qui a réussi à faire passer le coût des travaux de son nouveau domicile sur les comptes de la Fondation de l’Enfant Jésus, et ce pour la modeste somme de... 200.000 euros. Jean Violet est en relation politique et financière avec l’Union Paneuropéenne, organisme d’extrême droite fondé par Otto de Habsbourg, dont une des antennes est, en Belgique, l’Académie Européenne des Sciences Politiques (AESP) où sévit, à nouveau, Alain de Villegas. Et puis Philippe de Weck, dont la banque UBS a pour conseiller un certain Sanchez Bella, a auparavant été en affaires avec Sindona et Pesenti et est membre d’une commission d’experts désignée par le pape pour réformer le règlement du IOR.Enfin, pour les transferts de fonds, intervient l’Ultrafin une société financière du groupe Calvi, et la Banco Occidental de Madrid, proche du IOR et de l’Opus Dei. Ortolani, au casier judiciaire toujours vierge, est décrit dans la sentence de séquestre comme un homme ’entouré de la plus haute estime générale’ et ’à la conduite exemplaire et sans tache’. Paul Marcinkus après de longues tergiversations, acceptait ’en reconnaissance de son implication morale’ (la sienne et celle du IOR de s’associer pour un montant de 250 millions de dollars à la réparation offerte par le Banco Ambrosiano, la banque de Calvi, à ses principaux créditeurs. Dans un ouvrage paru début 1989, le grand maître de la Loge, Licio Gelli, affirme que « les secrets » de l’« assassinat de Roberto Calvi se trouvent aujourd’hui dans les coffres suisses de l’IOR ». 6 . La Banque du Pape ou Taxes de la chancellerie romaine dans laquelle l'absolution des crimes les plus énorme se donne, pour de l'argent….285 . Prêtant son concours à divers groupes de pression (en particulier, la bourgeoisie des entrepreneurs) il a développé dans les institutions économiques et politiques de sa ville un pouvoir de fait et une clientèle solide. Roberto Calvi et son prédécesseur, un financier douteux, Michele Sindona, avaient su convaincre le prélat de diversifier les placements du Vatican à une époque, le début des années 1970, où l’économie italienne battait de l’aile. Plutôt que de placer, à grands frais, les bénéfices de ses trafics sur des comptes numérotés en Suisse, la Cosa Nostra en confie une partie à Sindona qui l’insuffle dans son circuit de sociétés-bidon. Craignait-il pour sa vie, ou plutôt la disparition d’un témoin gênant le mettait il à l’abri de nouvelles surprises ? Il est par exemple estimées de la péninsule) fit perdre 241 millions Dans une tentative de se disculper, Sindona racontera aux enquêteurs américains une fort intéressante histoire : le but de son voyage en Sicile aurait été d’unifier les forces indépendantistes de l’île. Son déplacement au Brésil a rapporté 552 millions d’euros en retombées économiques pour un coût de voyage de 45 millions et 3 millions de participants. Il ne faut également pas oublier le très lucratif business du tourisme religieux qui fait tomber 4 milliards d’euros chaque année dans les caisses du Vatican. le prolétariat urbain, rouge et athée, contre lequel bourgeoisie et Eglise vont tout faire pour dresser les paysans catholiques. C’est dire du total de toute l’église catholique mondiale, papauté comprise !!! C’est sur lui que s’appuyeront les catholiques du Nord de l’Italie pour fonder leurs coopératives agricoles et leurs instituts de crédits encore aujourd’hui en activité. La culture de la ’subordination escomptée’ légitime - après les avoir produits tous les abus et génère, puisque ses effets s’entrecroisent, l’insolence chez les possédants, la manigance et l’escroquerie chez les dépendants, et l’oubli dans la masse impuissante et soumise à l’écrasante logique du pouvoir. Le mode de gestion des richesses, au Vatican comme ailleurs, s’adapte bien évidemment aux structures économiques du temps et du lieu - actuellement le Saint-Siège met-il l’accent sur les valeurs boursières, fluides, anonymes et dissimulables à souhait et qu’il fait manipuler sur le marché par des intermédiaires de confiance. Le premier concordat, résultat de ce rapprochement, fut étendu à toutes sortes de privilèges de fait par une interprétation immanquablement favorable au Saint-Siège - des privilèges durs à mourir, puisque maintenant encore ils déterminent la capacité du Saint-Siège d’agir à Rome et autre part (notamment dans le domaine immobilier, cela a été dit) comme s’il possédait toujours la souveraineté absolue sur le territoire et les sujets. teneur. Sous prétexte de l’engagement de la banque vaticane, l’IOR, que les revenus financiers des instituts ayant déposé des fonds à la banque du Vatican seront déclarés et imposés, l’accord prévoit que ses biens immobiliers, importants à travers la Péninsule, resteront non taxés. Comment peuvent ils vivre dans le faste au lieu de donner pour la vie ? Spécialiste des manoeuvres en coulisses, il sut placer les capitaux du pape dans des positions-clé de l’économie italienne et internationale. Pour comprendre le concept, nous devons remonter à la Libération, et plus précisément au massacre de Portella della Ginestra (1er mai 1947) où Salvatore Giuliano, bandit mafiosi, fit ouvrir le feu sur les travailleurs manifestants. Cet instrument sera le IOR à la direction duquel Marcinkus parvint sans encombre. l’ Eglise des pauvres’ se sert du financier le plus habile, et quand celui-ci perd de son habileté, il est désavoué au profit d’un personnage nouveau’ les prétendants n’ont jamais manqué. Sindona s’engage formellement comme intermédiaire, puis comme acquéreur dans l’opération sur l’Immobiliare les émailleries Genovesi les céramiques Pozzi (en faillite), et sur la Condotte d’Acqua (qui assure une bonne partie de la distribution d’eau dans la capitale). une dépendance des Etats Unis - une alliance où se trouve la mafia (bien implantée aux Etats-Unis et en Sicile, et en passe de développer ses trafics), les politiciens et franges des services secrets les plus conservateurs, liés au clergé et à la noblesse, et les francs-maçons. On Remarquons que le budget du Vatican est Le Ces propriétés ne sont pas - s’en étonnera-t-on ? Pesenti de ’personnes ecclésiastiques’ comme le dit le rapport de la Cour des comptes française, et aussi de Daniel Boyer (qui contrôle la Prelate Corporation, détentrice des droits exclusifs de reproduction de la bibliothèque apostolique du Vatican - Boyer est d’autre part propriétaire du mensuel belge l’Evènement) et de Crosby Kelly, ex-technicien en armements, déjà en poste à Cuba, organisateur des cérémonies du bicentenaire des USA en Belgique et sans doute ’propagandiste’ de la CIA Entre Jean Violet et Philippe de Weck, agit comme intermédiaire le père Dubois, un dominicain mort en 1979 qui avait intercédé auprès de Paul VI pour faire attribuer la croix de l’ordre de Saint George à Violet. Comparez et posez vos questions, Contactez directement les équipes des banques dès maintenant - SuperExpat.fr de dollars au Vatican. Pour cela, il utilise les services de Luigi Cavallo agitateur notoire de droite lié à la franc-maçonnerie et à l’appareil de renseignement italien (il sera arrêté en France en 1984), et aussi la médiation de Licio Gelli Rendement de l’opération : 500.000 dollars. Définitivement entré dans les secrets des princes de l’Eglise (Jean XXIII l’appelait respectueusement ’Monsieur Karoli’) il suivra de loin les périlleuses évolutions de Roberto Calvi.Giulio Andreotti a été appelé par le Parlement italien à répondre, à la fin de l’année 1984, de ses responsabilités en tant que ministre vis à vis de la loge maçonnique P2 de Sindona, et du trafic des pétroles. Compte Courant Saint-Siège (Vatican): Guide pratique et comparateur de compte bancaire pour expatriés. Retournons à Sindona : nous sommes en 1976. Au 31 décembre … Avec celui-ci, il comprit vite que le pape avait besoin d’un instrument financier exclusif et efficace, capable de fournir au Saint-Siège la liquidité dont l’Eglise universelle avait un urgent besoin. Tout l’appareil administratif et économique qui produit, diffuse et entretient ce cliché est soigneusement gommé comme le sont les appuis politiques, tel celui d’Andreotti, dont le Saint-Siège ne pourrait à plus d’un titre se passer. à son État en Italie centrale. En ce début de l’été 1982, une rumeur se répand comme une traînée de poudre à Milan. Tout ça pour un bénéfice de 86n6 millions d’euros, selon les chiffres 2012. L’Eglise s’élargit, et elle a besoin de moderniser ses moyens de communication, sa propagande. La caution morale et idéologique de ces opérations est fournie par l’encyclique Rerum Novarum oeuvre de Léon XIII par lequel celui-ci s’élève contre le monopole des luttes sociales par la gauche et rappelle à l’ordre le clergé progressiste dont les idées risquent de se répandre comme une traînée de poudre dans les colonies et les régimes absolutistes bien vus par le Saint Siège. Tous organismes dépendants Vatican. Une « histoire » dans laquelle Carlo De Benedetti s’estime, selon ses propres mots, « cocu et bastonné »... Ainsi nous en connaissons avec précision la L’IOR gère aujourd’hui 6 milliards d’euros d’actifs et plus d’une quinzaine de milliers de comptes bancaires (15.181 clients). En manipulant le découpage des provinces ecclésiastiques, des diocèses et des paroisses, la Conférence épiscopale italienne est parvenue à multiplier le nombre des prêtres dans le besoin. Tant et si bien qu’une guerre fut réellement déclarée : connue sous le nom ’d’expédition de Lybie’, elle dura une année (jusqu’en octobre 1912) et se voulut une imitation de la politique coloniale des grandes puissances, une ’nouvelle terre sainte’, et ’la croisade du XXème siècle contre les infidèles’. L’oncle Antonio, sénateur du royaume, président de la Banco di Roma, ami intime de Mussolini, avait construit une fortune sur les exportations coloniales en Abyssinie et sur ses fabriques en Ethiopie. Nous avons déjà parlé de cette charge honorifique, qui permet encore maintenant à ses bénéficiaires d’entrer dans l’intimité des grands de l’Eglise Pour un ambitieux comme Ortolani ; c’est un poste d’observation - et d’action de choix. Les avocats de Carlo de Benedetti, bref vice-président de la banque quelques mois avant sa déconfiture, avaient beau jeu hier de s’étonner de la condamnation du président d’Olivetti « dans une affaire qui n’a toujours pas été élucidée ». Le terrain est prêt pour une escroquerie de plus grande envergure cette fois-ci aux dépends de l’Etat français, et connue sous le nom d’ ’affaire des avions renifleurs’ : près de 100 millions de FF pompés, entre 1975 et 1979, par Villegas et Aldo Bonassoli autre ’inventeur’ italien. bâtiments à Rome, dons aux missions, pour s’en convaincre. Souvent, s’introduit entre ces pôles, et avec une fonction de lien et de conseil, une centrale de pouvoir occulte ; la loge maçonnique P2 (aujourd’hui démasquée mais, comme certains indices tendent à le prouver, loin d’être démantelée). Le Saint Siège, de son côté, est impliqué dans le krach en raison des liens tissés entre le Banco Ambrosiano et l’Institut pour les eouvres de la religion (IOR), présidé par l’archevêque américain, Mgr Paul Marcinkus. Très vite, les créanciers s’affolent. Faisant valoir ses réussites, il recevait l’aval de politiciens émergeants (dont celui de Giulio Andreotti) et multipliait son rayon d’action : il sauvait du scandale, en les redressant, deux banques catholiques (en remerciement, le Vatican l’aidera à conquérir son premier institut de crédit) ; il fondait l’Italmobiliare, une société versée dans la spéculation immobilière ; à la fin des années Soixante-dix, il pouvait compter sur l’intervention d’Emilio Colombo, démocrate-chrétien et ministre du Trésor, pour empêcher Sindona de mettre la main sur l’Italcementi Et il renforçait aussi ses liens avec les milieux ecclésiastiques et rencontrait monseigneur Marcinkus.