Gisant de Richard à Châlus, qui reçut ses entrailles. Moine de Saint-Martial, Bertrand Ithier est l'un des rares chroniqueurs contemporains de la mort de Richard. La tour Maulmont sur un couteau-souvenir de Châlus, 1re moitié du XXe siècle. Avant d'être roi d'Angleterre, Richard fut donc surtout un prince du continent, surtout désireux d'entrer dans la légende par de hauts faits d'armes. Les croisés ne tombent néanmoins pas dans le piège de la poursuite et restent solidement groupés. Ils se voient très rarement, et ce mariage est avant tout un mariage de convenance[B 5]. The troubador Bertran de Born also called him Richard Oc-e-Non (Occitan for Yes and No), possibly from a reputation for terseness. C'est ainsi que l'on peut également dire que Richard est mort lors (c’est-à-dire « durant », « au moment ») du siège de Nontron, de Piégut, voire de Hautefort. Mécontent de cette décision, le frère de Richard, Jean, se met à manigancer contre Guillaume. Richard doit alors charger avec toute la cavalerie pour éviter une désorganisation possiblement fatale, et après de durs combats, la victoire est remportée par Richard. Et, c'est pour punir ses « fidèles barons limousins » et l'évêque de Limoges qu'il s'était retrouvé, avec Mercadier, au pied du château de Châlus. Richard I er d'Angleterre [2] dit Cœur de Lion (8 septembre 1157 [F 1], palais de Beaumont, Oxford – 6 avril 1199, château de Châlus Chabrol) fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d'Anjou de 1189 à sa mort en 1199.Il fut aussi mécène de troubadours et auteur de poèmes. La bataille de Châlus se résume très rapidement au siège du donjon de Châlus-Chabrol (commune de Châlus, Haute-Vienne) par Mercadier. Gisant de Richard à Fontevraud, qui reçut son corps. Ils s'engagent à défendre les territoires l'un de l'autre pendant qu'ils seront à la croisade[F 5]. L'arrivée du roi Richard, à la fois fabuleux combattant et tacticien, amène la chute d'Acre en juillet 1191. Il est en même temps grâce à ses héritages paternels et maternels le seigneur d'une grande partie de la France (Aquitaine, Poitou, Anjou, Normandie, Touraine), de ce fait, il est aussi le vassal du roi de France. Après avoir été grièvement blessé au siège de Châlus, Richard Cœur de Lion aurait trouvé refuge en 1199, six jours avant de mourir, au château de Vieillecour, un château implanté sur la commune de Saint-Pierre-de-Frugie dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Quant à Guillaume Le Breton, qui utilise le récit de Rigord, il est le chapelain de Philippe-Auguste. Probablement pas : les recherches historiques laissent imaginer qu'après son « exploit », Pierre Basile vécut assez longtemps, vraisemblablement jusqu'à quelques années avant 1239. Richard I Coeur de Lion ('The Lionheart') (r.1189-1199) After his victories over Saladin at the siege of Acre and the battles of Arsuf and Jaffa, concluded by the treaty of Jaffa (1192), Richard was returning from the Holy Land when he was captured in Austria. Il prend la ville basse, mais pas la citadelle qui résiste. C'est alors que Pierre Basile réapparaît aux créneaux du donjon et prend pour cible le groupe dans lequel se trouve Richard, ne sachant vraisemblablement pas que le duc d'Aquitaine, également roi d'Angleterre, est personnellement présent. Richard est un mécène et protecteur des troubadours et trouvères de son entourage; il est également poète[27],[28]. De cet emprisonnement est tirée la légende de Blondel. Considéré comme l'un des chroniqueurs les plus fiables, il cite Pierre Basile comme l'auteur du trait d'arbalète qui blessa mortellement le roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine[7]. Bien qu'étant par sa naissance un hommes du Nord, Richard Coeur de Lion doit être compté parmi les troubadours.Seigneur feudataire du Poitou et de l'Anjou, il avait eu dans sa jeunesse de fréquents rapports avec les poètes provençaux; devenu roi d'Angleterre, il les attira à sa cour et continua de goûter leurs chants harmonieux. L'embaumement du cœur a été réalisé par des substances classiques (mercure, créosote) mais aussi par des aromates et épices réservés à l'élite, la myrrhe et surtout l'encens, source de ce que l'on appelle l'odeur de sainteté. Il était également doté d'un physique exceptionnel, mesurant plus d'un mètre quatre-vingt-dix, et excellait dans les activités militaires. Il tente de s'entendre avec le Grec pour le ravitaillement d'Acre, mais devant la perfidie de ce dernier (Isaac était en fait dans l'équipe de Saladin), Richard entreprend la conquête de l'île. Le 26 mars 1199, au soir, le roi inspecte les défenses devant les fossés. Il y reste jusqu’en mars 1191, quand Tancrède accepte finalement un traité. La confusion entre Châlus Chabrol et Châlus Maulmont perdure jusqu'à la fin des années 1950. Peu après son accession au trône en 1189, il décide de se joindre à la troisième croisade, inspirée par la perte de Jérusalem, prise par Saladin. Richard, avec presque toute son armée, quitte Chypre pour la Terre sainte au début de juin. Quatre siècles plus tard, en 1657, P. Labbe publie la chronique de Geoffroy de Vigeois tirée d’un manuscrit de Lastour[1]. Son récit romancé ne peut être retenu comme source historique fiable. Il est aussi un poète et un écrivain célèbre à son époque, notamment pour ses compositions en occitan[F 2],[5], mais aussi en langue d'oïl. En 1170, son frère Henri le Jeune est couronné roi d’Angleterre avant la mort de son père. Il est vrai que Châlus ne fut pas le seul château du Haut-Limousin assiégé par les hommes du duc d'Aquitaine au printemps 1199. En mai 1199, Jean succède à Richard sur le trône d’Angleterre. Dans les prés de Maulmont (ou Maumont), au bas du bourg, on aperçoit un rocher émergeant des herbes. 12 juillet 1191 12 : Prise de Saint Jean d'Acre par les croisés de la 3 ième croisade, commandés par Richard Coeur de Lion Roi d'Angleterre [8 septembre 1157 / 6 avril 1199] [Biographie] Richard coeur de lion et Philippe Auguste - Philippe II Roi de France [21 août 1165 / … Richard finit par embarquer le 9 octobre 1192, après avoir bâclé la paix avec Saladin (celui-ci, conscient des difficultés de Richard, tergiversait intelligemment) et mis à la tête d'Acre son neveu, le comte Henri II de Champagne (Conrad de Montferrat avait été assassiné par deux ismaëliens, et Guy de Lusignan dit « Sa Simplesse », devenu trop embarrassant pour les croisés, fut nommé à la tête du Royaume de Chypre). Troisième fils de Henri II Plantagenêt et d’ Aliénor d’Aquitaine , il est loin d’être l’héritier au trône. S'il était resté droit la flèche aurait probablement transpercé le cœur. Les chroniques médiévales sont assez imprécises sur le nom du tireur. Richard a aussi tout fait pour imposer comme roi de Jérusalem Guy de Lusignan (celui-ci étant originaire du Poitou, et donc son vassal) au détriment de l'énergique Conrad de Montferrat, sauveur de Tyr en pleine débâcle franque et soutenu ardemment par tous les barons syriens. Aliénor était déjà enfermée lors de la mort de Rosemonde, ce qui rend improbable la légende selon laquelle la reine l’aurait fait assassiner. Pendant quatre jours la troupe de Mercadier tente de saper cette forte tour. Cependant, une partie de ces Gallois, dont Lambert Cadoc, poussés par leur haine des Normands et des Saxons, ont fait défection et rejoint l'autre camp[18]. nécessaire]. Richard campe alors à moins d'une lieue et fait dire à Philippe qu'il l'attend. Richard revient au pied du donjon en début de soirée. Fils d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt, Richard (1157-1199) fut roi d'Angleterre de 1189 à 1199. Du haut du rempart, … En janvier 1169, il est fiancé à Adèle de France (fille du roi des Francs Louis VII le Jeune)[6]. C'est lors de cette victoire que Richard va s'illustrer sombrement en exécutant 3 000 prisonniers musulmans, parce que Saladin tardait à lui remettre une relique de la Vraie Croix, 2 500 prisonniers chrétiens ainsi qu'une rançon convenue (20 août 1191, après le départ de Philippe Auguste). Pour lui, la sexualité exacte de Richard ne peut être connue avec certitude[27]. Sont également présents à Châlus pour assister aux derniers instants de Richard, les évêques de Poitiers et d'Angers, l'évêque Hugues de Lincoln, l'abbé Pierre Milon (ou Million) de l'Abbaye du Pin, aumônier de Richard et Luc, abbé de Turpenay[3]. La boîte de plomb contenant les restes du cœur embaumé est redécouverte avec son gisant en 1838 par l'historien Achille Deville, directeur du musée des antiquités de Rouen lors d'excavations archéologiques dans la cathédrale de Rouen. Quoi qu'il en fût, ses contemporains supposaient qu'il était hétérosexuel[27]. En 1189, le roi Guillaume II de Sicile est mort. Richard réclame la libération de sa sœur et la remise de son héritage. Châlus Maulmont présenté comme château assiégé par Richard. A Châlus même, une confusion s'installa au fil des siècles du fait de la présence de deux châteaux-forts médiévaux dans la même cité : Châlus Chabrol et Châlus Maulmont, également appelé « le fort ». Richard est accusé de faire peu pour l’Angleterre, se contentant d’épuiser les ressources du royaume en empruntant pour financer ses expéditions en Terre sainte. Richard ne perd pas son calme et tente une habile manœuvre d'encerclement pour écraser totalement l'armée adverse. Il est possible, mais non attesté, qu'il ait conservé ses armes de Poitiers en ajoutant une couronne pour marquer son accession au trône, puis qu'il ait cédé ces armes au royaume de Chypre qu'il créa et vendit à Guy de Lusignan. Très absent de son royaume d'Angleterre, Richard préfère se consacrer à ses possessions françaises et à la croisade en Terre sainte. Il est vrai qu'il vient également de recevoir de graves nouvelles d'Angleterre et il ne pense plus qu'à rejoindre son royaume. Gervais de Cantorbéry donne au meurtrier le nom d'un certain « Jean Sabraz » mais situe son action au château de Nontron. Avant de partir pour Acre et pour seulement 25 000 marcs d'argent, Richard vend l'île de Chypre à son ami Robert de Sablé, le grand-maître de l'ordre du Temple. Figure emblématique du Moyen-âge, le roi Richard Cœur de Lion est mort en 1199, à 41 ans, des suites d'une blessure à l'épaule par un carreau d'arbalète. Richard et Philippe reconnaissent Tancrède comme légalement roi de Sicile et souhaitent conserver la paix entre leurs royaumes, Richard proclame officiellement son neveu. Jouant la carte des « provinces pittoresques » et de l'exceptionnel, les éditeurs de cartes postales du début du siècle n'hésitaient cependant pas à aller encore plus loin dans l'invraisemblable en présentant ce rocher comme étant le lieu où Richard Cœur de Lion était enterré ! Un incident très similaire s’était déjà produit dix ans auparavant, lorsque, combattant contre son père, il avait rencontré, désarmé, Guillaume le Maréchal, et avait dû le supplier pour avoir la vie sauve. Ironiquement, c'est Richard lui-même qui a recruté Lambert Cadoc dans le Pays de Galles avec d'autres mercenaires gallois, afin de combattre le roi de France. Mis au courant[G 2], Richard quitte alors sa flotte, rassemble rapidement une petite armée, et se précipite vers la ville. D'un autre côté, elle allait participer au déclin de l'Orient latin en attirant les colons et barons syriens : entre les terres pleines de richesse de l'île et celles sans cesse exposées au danger de la Palestine, le choix était évident pour nombre de chevaliers, d'autant plus que le clan des Lusignan, futurs maîtres de Chypre, n'hésitait pas à multiplier les offres de terres et autres baronnies. Gisant de Richard à Rouen, qui reçut son cœur. Ces territoires, pour lesquels il avait prêté allégeance à Philippe, constituaient la plus grande partie de son héritage Plantagenêt. Entretemps Adèle aurait donné la vie à un fils, la rumeur voulant qu'il soit l'enfant d'Henri II[7]. Ce blason qui était le sien lorsqu'il se présenta à Châlus sera repris par Jean sans Terre (1166 † 1216), Henri III (1207 † 1272), Édouard Ier (1237 † 1307), Édouard II (1284 † 1327) et Édouard III (1312 † 1377). La ville, assiégée depuis deux ans par les Francs (eux-mêmes encerclés par l'armée de Saladin), commence à être à bout. Et pourtant, c’est bien lui qui montera sur le trône de Saint Edward en 1189. Richard I dit Cœur de Lion (8 septembre 1157 , palais de Beaumont à Oxford – 6 avril 1199, château de Châlus-Chabrol) fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d'Anjou de 1189 à sa mort en 1199. Le chroniqueur contemporain Benoît de Peterborough accuse aussi Richard de viols sur des femmes du peuple[B 4]. Richard campe à l'Aigle, non loin de Verneuil-sur-Avre, le roi de France Philippe sentant qu'il ne va pas pouvoir faire face à Richard, profite des fêtes de la Pentecôte (29 mai) pour lever le siège et déguerpir tout en sacrifiant son arrière-garde. Voyant sa mort venir, il prend le temps de dicter ses dernières volontés. ». Voir par exemple, Les légendes relatives à la mort de Richard foisonnent sur le Web, C'est-à-dire le 7 des Calendes d'avril, selon l'historien anglais Raoul de Diceto, mort en 1210, dans son, Charte d'Aliénor d'Aquitaine rédigée à Fontevraud le 21 avril 1199, publiée par Antoine Perrier dans le, voir un bel exemple de confusion entre Châlus-Chabrol et Châlus-Maulmont sur, L'histoire de Pierre Basile par Pascal Jourde, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mort_de_Richard_Cœur_de_Lion&oldid=174977585, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Pour lui, conclure à une relation homosexuelle relève d'une interprétation trop « moderne » du terme « amour » et il ajoute que partager le même lit « n'avait pas alors la connotation sensuelle qu'on peut y déceler aujourd'hui »[F 6]. Richard Cœur de Lion est né en 1153 au palais de Beaumont en Angleterre. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Le baron rebelle possède notamment le château de Châlus-Chabrol que Richard vient assiéger en personne. Pour l'historien William E. Burgwinkle, il n'y a rien dans les chroniques contemporaines pour affirmer qu'en dehors de la forte affection qu'il avait à l'égard de Philippe Auguste, Richard ait été épris de quiconque, homme ou femme[B 4]. La flèche est retirée mais la gangrène s'installe. Son héritière, sa tante Constance, future reine Constance Ire de Sicile, est mariée à l’empereur Henri VI. roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d’Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d’Anjou, mécène de troubadours et poètes. Vers 1170, Richard reçoit le comté de Poitiers et le duché d'Aquitaine, lors de cérémonies d'investiture à Saint-Hilaire de Poitiers, puis à Limoges. La mort de Richard Cœur de Lion NB : Tout les Anglais ne sont pas unanimes à propos de Richard. Richard et Philippe reprennent la mer. Il la quitte en mai, mais une nouvelle tempête amène sa flotte à Chypre, où trois de ses navires s'échouent. Elle semble s'installer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, et doit vraisemblablement être rattachée au développement des cartes postales et du voyage touristique. Internet s'en fait désormais une caisse de résonance[N 2]. En son absence, Chypre doit être gouvernée par Richard Kamvill. Il rassemble et emprunte autant d’argent qu’il le peut, libérant par exemple le roi d’Écosse de son hommage en échange de dix mille marcs, et vendant nombre de charges officielles et autres droits sur des terres. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La dernière modification de cette page a été faite le 13 décembre 2020 à 15:01. Dès lors, Richard a pour dessein de reprendre le contrôle des forteresses objet du traité signé en janvier entre Philippe et Jean, ou d'en empêcher la prise, car tous les gouverneurs n'ont pas accepté les clauses de ce traité. D'après le chroniqueur contemporain Roger de Hoveden, après l'avertissement d'un ermite, et étant tombé subitement malade, Richard fait pénitence pour s'être éloigné de sa femme, et se réconcilie charnellement avec elle[B 6]. - Une citation de Richard Coeur de Lion. Malgré les cartes postales, la revue du syndicat d'initiatives de Châlus et les objets-souvenirs du début du XXe siècle qui présentent la tour de Maulmont comme étant le site duquel est parti le carreau d'arbalète, c'est à Châlus Chabrol que Richard Cœur de Lion trouva la mort. Ce château est le symbole de la résistance des Vicomtes de Limoges face aux Plantagenêt. Dès lors, rien d'étonnant à ce que, un jour, Richard pût se tenir à portée de ce rocher, soit que la tente du médecin de Mercadier ou sa propre tente en fut proche, qu'il tint conseil en s'asseyant ou montant dessus ou que le campement fut organisé à proximité. Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. Celle-ci n'est cependant pas complète et ne conduit qu'à disperser et repousser l'armée ennemie, Richard n'ayant pu réaliser le mouvement tournant qui lui aurait permis une victoire décisive. Revue du syndicat d'initiatives de Châlus, 1re moitié du XXe siècle. Il semble tout à fait probable que Richard ait pardonné à l'auteur du tir d'arbalète. Il s'agit des chroniques de Rigord, moine à l’abbaye royale de Saint-Denis, de Guillaume le Breton (chapelain de Philippe-Auguste), de Roger de Hoveden (décédé en 1201), de Raoul de Coggeshall, (moine cistercien de Coggesthall en Essex), de Raoul de Diceto, (ou Ralph de Dicé, chronique rédigée avant 1202), de Guillaume Le Maréchal (Histoire rédigée vers 1220, d’après ses propres souvenirs), de Roger de Wendover (rédaction vers 1230, d’après des chroniques antérieures), de Gervais de Cantorbéry, d'Adam d’Eynsham et de Bernard Ithier (sous-bibliothécaire en 1189, puis bibliothécaire en 1204 de l’abbaye Saint-Martial de Limoges). Cette partition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples est une pratique initiée au milieu du XIe siècle par les chevaliers et souverains du Royaume d'Angleterre et du Saint-Empire romain germanique morts en croisade ou loin de leur lieu de sépulture choisi[12]. Revenant de croisades, Richard Ier d’Angleterre, dit « Coeur de Lion » est capturé par le duc Léopold V de Babenberg, autour de Vienne, en Autriche. Les historiens de l'équipe ont émis l'hypothèse que les embaumeurs de Richard ont fait une « référence christique » en reproduisant le rituel décrit dans la Bible[13]. Reinoud Van Mechelen, Cécile Achille, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet Battu à deux reprises par Richard, les 1er et 5 août, Saladin est contraint de se replier vers Jérusalem[G 3]. La dernière modification de cette page a été faite le 23 septembre 2020 à 19:54. Cette conquête de Chypre allait avoir un impact très important sur l'Orient latin. Cette partition du corps (dilaceratio corporis, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples est une pratique initiée au milieu du XIe siècle par les chevaliers et souverains du Royaume d'Angleterre et du Saint-Empire romain germanique morts en croisade ou loin de leur lieu de sépulture choisi[25]. Il se soucie peu de sa propre sécurité : la blessure reçue lors du siège de Châlus, qui aura raison de lui, ne se serait pas produite s’il avait été correctement protégé par une armure ; par la suite, l'infection aurait pu être évitée. Richard Cœur de Lion, impatient de régner, ne compte pas rester dans l’expectative et l’incertitude. La bataille de Jaffa s'engage. Voir plus d'idées sur le thème Lion, Aliénor d'aquitaine, Reine d'angleterre. ». Mais un hospitalier et un chevalier anglais chargent pour la gloire, entraînant avec eux quelques autres chevaliers. Le 26, le roi est atteint par un carreau d'arbalète. Richard lui reprend une à une les forteresses, le château de Nottingham est le dernier à tomber. Le récit de Gervais sera repris par d'autres chroniqueurs, perpétuant cette erreur. De son vrai nom Rosemonde Clifford (1150-1176), Rosamund Clifford en anglais, cette superbe jeune femme mourut jeune, ce qui dévasta un Henri II très épris. Sitôt une trêve conclue avec le roi de France, il se détourne de la Normandie pour un nouveau théâtre d’opération. Richard arrache la flèche et rejoint son campement. Nontron, Chinon et quelques autres cités ont, un moment, revendiqué la mort de Richard. En 1885, l'abbé François Arbellot reprend le travail de recherche historique dans « La vérité sur la mort de Richard Cœur de Lion », publiée dans le Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin (t. XXVI, 1878) et reprise en 1885 sous le nom de « Mort de Richard Cœur de Lion » dans Récits de l’histoire du Limousin. Non, je ne suis pas devenue folle, il a bien écrit lui aussi!!! Mais il faut attendre le livre The Unromantic Death of Richard I de l’historien britannique John Gillingham, édité en 1978, et plus encore la parution d’un article en 1979 pour que cessent de circuler les légendes sur la raison de la venue de Richard à Châlus, sur le château duquel fut tiré la flèche qui le blessa mortellement, sur l'identité de l'auteur du tir, sur le lieu exact de sa mort et sur le lieu où repose son corps. Il est cependant le fils préféré de sa mère (qui avait eu deux filles de son premier époux, le roi des Francs Louis VII de France) et, lorsque ses parents se séparent, il devient son héritier à la couronne d’Aquitaine en 1168, puis au titre de comte de Poitiers. En 1188, à l’âge de 31 ans, il se révolte contre son père et, pour que son entreprise réussisse, s’allie avec l’ennemi principal des Plantagenêt, Philippe Auguste, le roi de France. Que faisait-il là ? Ces chroniques, sorties de leur contexte, souvent retranscrites partiellement, ont servi de base à une multitude d'auteurs, voire de fabulateurs. Henri II envahit l’Aquitaine deux fois, et à dix-sept ans, Richard est le dernier de ses fils à lui tenir tête[réf. Il considérait aussi les Normands comme ses plus fidèles sujets. Durant son absence, son frère Jean fut près de conquérir le trône.